Dure, long, pénible, intense, personnel, plausible, plein d'audace...
J'ai énormément de mots/maux qui se bousculent. Faut dire aussi que j'ai enchaîné chaque tome. Mais je dirai que ceux qui m'ont le plus apporté sont le premier et le dernier tome.
Après Supertokyoland, voilà que je me lance dans une retranscription du roman de mr Yamamoto par l'illustre Mochizuki. Le point de vue d'un Japonais sur son propre mode de vie (silencieux, poétique diront certains).Le dessin est très épuré mais je ressens toujours un profond malaise.
Ma sensibilité se heurte aux différences culturelles, aux différents rapports entretenus, aux thématiques abordées (que je decouvre et auxquelles je n'ai pas été confronté de plein fouet).
Je suis, bien souvent, en désaccord avec certains gestes, certaines paroles. D'emblée je suis sur le qui-vive. Je remets en question les relations ambiguës, les réaction gênantes alors que dans un univers inventé: je suis moins sensible. Le but de l'auteur était de rendre le texte plus ancré dans la réalité. C'est un cap que j'ai manqué.
L'œuvre n'est pas mauvaise pour autant, elle m'a interrogé, questionné et je pense être passée à côté de plein de choses.
Les mots/maux se bousculent
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