Un shojo cruel mais excellent

Si ce n'est le meilleur shojo existant selon moi. Ce début de série prend plaisir à nous foutre une sacrée claque: Lorsque l'on s'attend à une histoire superficielle ornée de roses, on se retrouve avec une descente aux enfers parsemée d'épines. Les thématiques proposées par l'auteur sont clairement maîtrisées. Je savais déjà que Keiko Soenobu ne ménageait pas ses personnages principaux. Sachant qu'elle n'en est pas à sa première dénonciation de l'ijime au Japon. Bien que l'on pourrait se dire que certaines situations sont tirées par les cheveux, il ne faut pas oublier que l'auteur s'est inspirée de lettres et de faits réels... Vu le contraste énorme que propose ce premier tome, il est évident que je ne me suis pas ennuyée et que je me tâte déjà d'enchaîner avec la suite.