Fin de partie : pari réussi

« Je pense à tout ce que nous aurions pu faire, à tous les miracles que nous aurions pu accomplir, si nous avions tous été ne serait-ce qu'un peu meilleurs. » Naomi Nagata, The expanse, James S.A. Corey Cette phrase résume très bien à mon sens ce sentiment qui traverse, qui infuse, qui croît, qui s’étend (et oui il fallait la faire 😅) tout au long des 9 tomes de ce Béhémoth qu’est la série the Expanse. Je n’ai pas vu la série donc mon avis se portera uniquement sur les livres, mais quel plaisir ! Quel plaisir de s’immerger ainsi dans un space opéra dantesque, bien construit, précis, fouillé, qui prend le temps de poser ses enjeux et de les résoudre avec brio. La série parvient à aborder de nombreuses thématiques, notamment sur notre identité en tant qu’êtres humains et notre rapport à l’altérité. Elle y parvient en jonglant avec différent styles, du film noir au récit de guerre, au thriller horifique en passant par le western, sans perdre son ryhtme efficace et sa narration claire. J’ai eu un peu plus de mal avec les troisième et sixième tomes, pour lesquels j’ai trouvé que le ryhtme était moins bien géré mais la plupart du temps, impossible de lâcher le livre. Si vous n’êtes pas découragés par la taille de l’oeuvre, très longue il faut le reconnaître, foncez ! C’est un univers prenant et engageant qui vous attend, une saga qui aime ses personnages, et qui va jusqu’au bout de sa proposition !