Meurtre familial à huis clos

Première fois que je lisais un roman de Camilla Läckberg et pas la dernière ! Nous suivons Martin, policier, accompagnant sa petite amie Lisette à une réunion de famille se déroulant sur une île. Au cours du repas, le grand-père, Ruben, leur annonce qu’il va tous les déshériter. L’instant d’après, il s’effondre. Martin reconnaît l’odeur de cyanure qui s’échappe de son verre. Il a été tué. S’en suit une enquête à huis clos, piégés sur l’île à cause d’une tempête. Martin n’a pas le choix, il doit découvrir qui a pu commettre ce meurtre. Le roman est court (155 pages) et c’est bien dommage car il ne permet pas à l’autrice de développer le huis clos. On nous répète à plusieurs reprises qu’il n’y a pas de réseau, qu’ils ne peuvent pas sortir, mais je ne me suis pas sentie oppressée vis-à-vis de ça. Il y avait pourtant un cadavre dans le congélateur et un tueur se promenant tranquillement dans la maison. Je rajoute même que c’est la première fois que je lisais un polar avec un policier qui semblait si peu impliqué dans l’affaire. Il fait des siestes, interroge par moment les membres de la famille… Quant au dénouement, j’ai eu des doutes assez rapidement mais j’avais hâte de savoir si ça allait se confirmer. J’ai adoré détesté certains personnages (Bernard surtout) et compatir pour d’autres (Matte t’es mon préféré). Ils sont tous un peu clichés, mais ça ne m’a pas dérangé lors de ma lecture. J’ai tout de même envie de lire d’autres œuvres de Camilla Läckberg, car malgré tout, j’ai apprécié cette lecture. Alors oui, on ne dirait pas car j’ai pas mal insisté sur les aspects que je n’ai pas apprécié, mais j’ai passé un bon moment je vous assure. Les « chapitres » sont courts et le fait qu’on ait la vision de chacun des personnages est appréciable. La plume est agréable et immersive. J’ai envie d’en lire plus.