Un plutôt bon début mais la seconde moitié du roman est très fastidieuse. L'appendice qui se focalise sur les coutumes régionales n'apparaît vraiment pertinente que comme un document au sens foucaldien. C'est le simple qu'a voulu représenter George Sand, le simple de la vie de campagne d'après le laboureur d'Holbein. Comme elle l'écrit au début de l'ouvrage, elle n'a recherché ni de « nouvelle langue » ni de « nouvelles manières » et cela se ressent... L'alliance d'éléments de pastorale et l'atmosphère de brumes gothiques ajoute quelque chose de neuf au roman champêtre mais pas quelque chose d'imprévisible. L'exaltation des vertus de Marie est bien trop caricaturale et reste fixée dans des stéréotypes dépassés depuis bien longtemps par d'autres contemporains. La Mare a du potentiel, si seulement elle était celle du Diable. On notera tout de même un assez beau tableau du quotidien paysan et de ses coutumes.
Le simple du simple
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