À lire !

« Le meilleur hommage que tu puisses leur rendre, c’est de rester en vie, de survivre à cet endroit et de dire au monde entier ce qui s’est passé ici ». La littérature nécessaire encore une fois, pour ne jamais oublier ce qu’ont vécu des milliers d’hommes et femmes durant la seconde guerre mondiale emprisonnés dans des camps de concentration. « Le tatoueur d’Auschwitz » relate l’histoire vraie de Lale Sokolov, un rescapé des camps qui a accepté de raconter son histoire à la journaliste Heather Morris. Son histoire si terrible et « belle » à la fois, puisqu’au cœur de l’enfer cet homme a rencontré l’amour de sa vie. Nous assistons donc, au fil des pages, à la naissance et l’évolution de cette histoire entre Lale et Gita. Lale est fort, malin et très intelligent, il est prêt à tout pour survivre à ce cauchemar dans le seul but de vivre librement cette histoire d’amour. Durant près de 3 ans, il va redoubler d’efforts, prendre des risques inconsidérables pour sauver sa peau ainsi que celles de ses amis allant même jusqu’à sympathiser avec l’ennemi. C’est d’ailleurs fou de se dire que cette histoire est bel et bien réelle tellement elle semble improbable. Je trouve ce témoignage très intéressant car il montre une autre facette des camps. J’ai lu beaucoup de livres sur cette sombre période de l’Histoire, et pourtant j’ai encore appris des tas de choses. Poignant, bouleversant et véritable ôde à l’espoir, tout le monde devrait lire ce livre, ou plutôt devrais-je dire, ce récit de survie. Une adaptation à l’écran serait en cours également.