Ce livre se dévore comme Big Jim engloutit des dizaines de plats et de litres de grands crus.
C’est un culte qu’il voue à la bonne bouffe, c’est même une addiction pour en arriver à ce stade !
Multipliant les expériences culinaires et les excès l’auteur arrive très bien à nous mettre le vin à la bouche et les papilles en émoi !
Adepte des grandes balades, de la nature, des rivières, chassant et pêchant … pour le plaisir de cuisiner ensuite ses prises, c’est une ode à ce qu’il considère comme la seule vie qui vaut d’être vécue..( mais le corps en prend un coup 😁;)
Au lendemain d’une soirée encore bien chargée : « Je me suis senti soulagé une fois sorti de mon bain de ne pas être tombé sur une surface dure où j’aurais éclaté comme une pastèque mûre »
Mais on ne peut réduire cette succession d’articles à une accumulation de repas orgiaques, Jim Harrison introduit partout de la poésie , de l’amour quand il parle de ses amis, sa casita à la frontière du Mexique, son potager, les rivières du Montana, ses voyages culinaires en France qui le sauvent de l’ennui des tournées de promotion…
Pour ma part mème si parfois j’avais un vague sentiment d’écœurement à l’énoncé de certains plats, j’en suis sorti avec une furieuse envie de cuisiner et d’ouvrir des grands crus.
Jouissif, énorme
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