10/10

« L’éternité était quelque chose que les gens considéraient comme acquis. Le problème de l’éternité, c’était que cela n’existait pas vraiment. » Tout d’abord, pourquoi est-ce que ce livre n’est pas davantage visible sur booksta ?! C’est un chef d’œuvre, une merveille, une pépite, un coup de cœur énorme. Et je crois que je pèse encore mes mots ! C’est une histoire incroyable signée JLA, qui a su me fasciner dès les premières pages. J’ai aimé plus que tout découvrir Mallory, ses faiblesses et ses forces, sa détermination et ses angoisses, parce qu’elle est bouleversante et incroyablement attachante. Mais j’ai également aimé découvrir chacune des fissures de Rider, son alter ego depuis toujours, depuis les monstres et depuis la reconstruction. Le thème abordé, celui de la maltraitance infantile, peut sembler déjà vu, mais la plume de l’auteure le met en œuvre d’une façon tout à fait singulière, cruellement réaliste, terriblement prenante. Honnêtement, parmi toutes mes lectures, j’ai rarement vu une évolution aussi belle que celle que connaît Mallory au fil des chapitres, au fil des remises en questions, des coups durs, des reproches, des pentes à remonter, au fur et à mesure que les jours passent et qu’elle puise en elle une force faisant d’elle une héroïne parfaitement imparfaite, et que j’aime de tout mon cœur. Les derniers chapitres m’ont émue aux larmes, et il ne s’agissait pas de tristesse mais d’espoir, de soulagement. Au final, les protagonistes cherchent à s’ancrer dans la réalité, à ne pas stagner dans le passé, à toujours évoluer positivement, et ce livre peut toucher chacun d’entre nous, peu importe la raison ou le sujet évoqué. Le comportement de Rider envers Mallory est particulièrement touchant, sa prévenance l’éloigne de tous les clichés de « bad boy ». C’est un coup de cœur immense, que je pense relire à l’occasion, et que, j’espère, vous tenterez de découvrir !