Élisabeth a grandi à la campagne au milieu des champs et des animaux de la ferme. Le bonheur sans aucun doute, mais elle a toujours été terriblement attirée par les mondanités de la ville, de Paris. C’est au cours de son enfance qu’elle fait la connaissance de Jérôme, fils du meilleur ami de son père. Leurs pères respectifs meurent lors des guerres napoléoniennes. Les grades de ces derniers sont reconnus par l’Empire (le premier) et leurs héritiers en retirent un certain prestige.
Le petit peuple est fier de leurs hommes tombés aux combats. Estimes et honneurs sont le sujet de nombreuses discussions. Alors que les marchands les plus riches deviennent la bourgeoisie adoubée par l’Empereur, l’Aristocratie tente de sauver les apparences.
Élisabeth et Jérôme passent de longs mois ensembles. Ce dernier est mis au vert pour sa santé fragile et rejoint Élisabeth et sa mère. Tout au long de son séjour, il suit l’instruction dispensée par un précepteur. Ces moments d’études sont partagés avec Élisabeth qui est ravie. Puis Jérôme se doit de retourner auprès de son oncle à Paris où il doit rejoindre les bancs de l’école polytechnique. Après une première année en demi-teinte, il dévoile son goût pour l’art et le dessin. Son oncle ne s’opposant pas à son désir, Jérôme rentre afin à l’école des arts où il peut s’épanouir. C’est alors qu’il est rejoint par son amie, Élisabeth. Cette dernière est mise au service d’une famille bourgeoise et doit s’occuper des enfants quelque peu turbulents. Elle découvre ainsi le milieu qu’elle a toujours voulu connaître. Les bals, les jolies tenues de soirée, l’apparat, la richesse, elle s’émancipe au cœur de cet univers majestueux et merveilleux. Un véritable conte de fées. Elle fait la connaissance de la belle et intrigante Eva Dubreuil, fille unique adulée autant par sa beauté que pour son caractère de véritable peste et qui a jeté son dévolu sur le timide Jérôme. Le comte Hugues de Beaufort est hypnotisé par la belle Élisabeth. Sa fraîcheur, sa pudeur et sa manière de voir le monde l’ont séduit. C’est ainsi que Jérôme et Élisabeth s’éloignent l’un de l’autre. Ils n’apprécient plus leurs manières et leurs attirances pour ce vaste monde où les apparences ne sont que des illusions.
Aurore Dumas signe une très belle romance historique. J’ai beaucoup apprécié tout l’aspect historique qui m’a plongée au cœur du Premier Empire. Napoléon, les guerres, le petit peuple, la bourgeoisie, l’aristocratie, tous sont minutieusement décris. L’ambiance, les ambitions, les grands bals, les tenues, les aspirations, le mode de vie ont une place cruciale au cœur de cette romance. Le côté sentimental m’a paru brouillon. Il traîne en longueur et prend de nombreux chemins détournés. Même si cela est indispensable à l’histoire et à l’acceptation des sentiments, j’ai très vite été essoufflée. Cette lourdeur m’a empêché d’apprécier la lecture à sa juste valeur. L’évolution des personnages est timide du fait que très vite j’ai compris les aboutissants de cette idylle loin d’être assumée. Quelques rebondissements apparaissent tout au long des derniers chapitres remontant ainsi mon intérêt pour l’histoire.
J’ai passé un agréable moment de lecture grâce à tout l’aspect historique du roman qui est détaillé. Vraiment bravo à l’auteure pour ces recherches. Mais le reste ne m’a pas séduite.
Un chouette côté historique
1aime∙0commentaire
Votre commentaire...
Des illusions parisiennes : péchés à la capitale
Aurore Dumas
Romans d'amour, romans sentimentaux
Les ambitieuses de l'âge d'or. Un délicieux voisin
Maya Rodale
Passion d'une nuit d'été
Eloisa James
Mariage à l'essai
Virginia Henley
L'alliance de Penthièvre
Lynda Guillemaud
La guerrière des Highlands
Cassandra Du Lac
Aphrodite et le duc
J.J. McAvoy
Audacieuse Urielle : les demoiselles du Cap Fréhel
Léna Forestier
L'inconnue de l'hiver
Norah Hess
Le palais des vauriens. Vol. 1. Lady Derring prend un amant
Julie Anne Long
Secrets de sensualité
Caroline Linden