Anaisseriallectrice- 11/03/2022

Un premier roman prometteur

Je vais vous avouer deux choses : la première c’est que j’ai acheté ce roman sans regarder la quatrième de couverture (quelle faible femme je fais !), la seconde c’est que je déteste les intrigues qui se déroulent dans le milieu de l’art. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas ! C’est juste un thème qui me gonfle en temps normal… Donc une fois cette surprise passée (ça t’apprendra Anaïs à ne pas lire les quatrièmes de couvertures et à te laisser influencer par Bookstagram), surprise qui a manqué de me faire avaler de travers mon coulant au chocolat du dimanche, mais vu que ça se passait drôlement bien entre cette lecture et moi, je me suis dit « Anaïs, arrête donc de faire ta tête de bélier et laisse sa chance à l’auteure ! ». Et… J’ai bien fait ! Direction Cap Code dans la famille Whyte, ou devrais-je plutôt dire dans l’empire Whyte ! Cette richissime famille se retrouve au cœur d’un scandale lorsque le vieux père est retrouvé mort, un tableau à la main. Très rapidement, un des fils du vieil homme est arrêté par la police et il est soupçonné d’avoir zigouillé son paternel, témoin oculaire à l’appui ! Il va donc faire appel à son ancien ami, qui est avocat, en criant à corps et à cri qu’il n’y est pour rien dans cet assassinat. L’auteure nous propose ici de laver le linge sale de cette famille en public. J’adore les histoires de famille ! Autant que les histoires de vengeance d’ailleurs. Il y a de l’action, des rebondissements, une envie de continuer à découvrir la vie de cette famille même dans les moments plus creux où il ne se passe pas grand-chose. Pourtant aucune lassitude, aucun ennui, ça se lit tout seul ! Et quand on croit que c’est fini, l’auteure remet une bonne couche de suspenses et de rebondissements. Bravo Katerina ! Une belle découverte, et une auteure que j’ai envie de continuer de suivre ! Il me semble avoir vu qu’elle allait publier prochainement un nouveau roman, je serai donc au rendez-vous dans les mois à venir !