Magnifique

‘L’Aile des Vierges’, une œuvre captivante de Laurence Peyrin. Dès le début, le roman nous plonge dans l’Angleterre post-Seconde Guerre mondiale de 1946, où l’on suit avec passion le parcours de Maggie Fuller. Issue d’une lignée de femmes fortes et indépendantes, Maggie, veuve contrainte de servir au manoir des Lyon-Thorpe, se trouve face à des surprises que le destin lui réserve. Entre les murs de ce manoir, elle va devoir naviguer entre les eaux tumultueuses de l’amour et de la raison qui mettent à l’épreuve son cœur autrefois inébranlable. Rencontre après rencontre, on s’attache aux personnages haut en couleur, notamment Kitty, dont la joie de vivre illumine le quotidien des domestiques, et Albert, le vieil homme au grand cœur. Sous l’égide de l’amour, Maggie, aspirant à l’émancipation, se dévoile avec une sincérité bouleversante, au point qu’on peine à croire qu’elle n’existe pas réellement. L’écriture de Laurence Peyrin, à la fois lyrique et d’une brutale sincérité, donne vie à des personnages secondaires qui enrichissent l’histoire de Maggie de poésie et d’humanisme. Le roman, oscillant entre féminisme et romance, nous transporte dans l’univers de l’auteure avec une aisance remarquable. ‘L’Aile des vierges’ rend hommage aux femmes illustres, pionnières de nos droits, et partage une vision du féminisme et de l’amour d’une sensualité étonnante.