Rivoli- 03/04/2020

Un état des lieux de la société et de ses idées

« L’homme doit être comme maître et possesseur de la nature. » De cette phrase du discours de la méthode de Descartes le délire occidentale a commencé, en asservissant la Nature d’abord et l’Homme ensuite.... Ce livre fait une excellente mise au point sur la situation actuelle du travail, des loisirs et de l’amour dans notre société. Leur soumission à une logique d’aliénation, de négation de soi-même et d’hyper consommation effrénée, oú la subjectivité de l’être est réduite à ce qu’il consomme objectivement. Je l’ai aimé pour cela mais aussi parce qu’il fourmille de nombreuses références bibliographiques qui permet d’ouvrir d’autres livres qu’on n’a jamais le temps ou la volonté d’ouvrir autrement : la république de Platon, l’éthique à Nicomaque d’Aristote, le Léviathan de Hobbes, condition de l’homme moderne d’Hannah Arendt, etc. Il permet aussi et je lui en suis reconnaissant de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas : Antonio Gramsci, Günter Anders, etc. Enfin, c’est aussi l’occasion d’apprendre des choses utiles. C’est dans ce livre que j’ai appris que la notion de capital humain avait été inventée par Staline. On comprend mieux le besoin de l’exploiter…