« La mort d’une sirène » est un roman à qui avait tout pour être intéressant mais il m’a manqué quelque chose, enfin, j’ai surtout trouvé qu’il y avait quelque chose en trop.
Nous sommes à Copenhague en 1834, une prostituée est retrouvée morte et l’auteur tout désigné de ce crime n’est autre que Monsieur Hans Christian Andersen (mais si, la petite sirène, la petite fille aux allumettes, le vilain petit canard, etc.). Il apparaît en effet que c’est lui qui a vu la malheureuse vivante pour la dernière fois et qu’il semble un peu louche aux yeux de ces concitoyens (qui n’ont pour certains pas besoin de grand-chose). Il va devoir prouver son innocence et mener l’enquête.
L’immersion dans le Danemark du début du XIX siècle est un plaisir. J’apprécie déjà beaucoup cette période propice aux aventures, aux long et capricieux voyages, à l’évolution des mœurs et des technologies, etc. Que l’intrigue se situe dans un pays nordique était une première pour moi qui ait plutôt exploré ces contrées aux temps modernes ou plutôt à l’air des Vikings. Bref, un bon point pour la temporalité. Les personnages m’ont aussi intéressée, l’histoire est prenante bien que j’y ai trouvé des longueurs et que je me suis parfois demandée où les auteurs voulaient en venir.
Ce qui m’a dérangé n’est donc pas le fond, mais plutôt la forme. Les noms des personnages sont répétés sans cesse, Hans Christian par ci, Madame Krieger par-là, Molly, Petite Marie, etc. A chaque phrase, les noms sont répétés et j’ai trouvé le tout plutôt imbuvable. J’ai aussi trouvé beaucoup de répétitions, des réflexions de personnages tout à fait improbable, des personnages parfois très caricaturaux mais ce qui m’a réellement fait passer à côté ce sont ces répétitions de noms incessantes.
Je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’un mauvais roman en soi, même si d’aucuns pourraient le trouver long. Je l’ai tout de même fini car j’ai été emportée par l’intrigue, je voulais avoir le fin mot de l’histoire tout de même ! Mais la plume a gâché pour ma part un bon moment de lecture car j’avais hâte d’en finir avec cet ouvrage.
Trop de répétitions
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