Le film avant le livre ou l'inverse ? Telle est la question
Voir le film avant de lire un livre est toujours dangereux. Je suis de l'école qui préfère lire le livre avant de découvrir son adaptation cinématographique au risque d'être déçue devant mon écran. Or, j'ai découvert Brooklyn par le film qui m'a beaucoup plu et donné envie de découvrir la plume de Colm Tóibin.
J'ai ainsi retrouvé cette époque où l'on devait quitter foyers d'Europe pour l'Amérique en quête d'un avenir, j'ai vécu le déracinement, connu les mœurs d'une Amérique d'après-guerre riche de mixité. Eilis m'est apparue très ingénue comparée à l'incarnation de l'excellente Saoirse Ronan mais m'a aussi passablement agacée. Pour la première fois, j'ai essuyé une déception en refermant un livre à l'endroit même où le film m'avait ravie. Sentiment paradoxal que d'être désappointée par un récit qui a servi de base à un long-métrage dont je garde un agréable souvenir. C'est peut-être aussi la magie du VIIème art : tirer le meilleur d'entre les lignes pour en donner une version plus aboutie sinon différente ?
Le film avant le livre ou l'inverse ? Telle est la question
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The thing around your neck : a short story
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