La préface est excellente, alors je vais faire court.
Les génies qui sont apparus à cette période ne faisaient que reprendre les idées des Anciens, tout en les annihilant.
En effet, de la Grèce Antique en passant par des hérétiques du Moyen-Âge jusqu'à la Renaissance, les formulations de refus de subordonner l'humain au divin avaient foisonnés.
Cette crise est un nouvel Ordre moral dans la conscience des nations occidentales.
C'est à ce moment qu'un mouvement "rationnel" voit le jour, ce sont ces "libertins d'esprit" qui s'opposent aux traditionalistes, et c'est ici que l'on peut observer un début de clivage entre la gauche et la droite ; entre Voltaire et Bossuet.
C'est à ce même moment que l'on aperçoit la naissance des idées révolutionnaires, de la Franc-maçonnerie (avec la Société Socratique de Toland), de la valorisation des athées,..., et plus globalement des "êtres de la nuit" pour reprendre Heidegger, c'est-à-dire des "modernistes" et "progressistes" qui croient éclairer (j'insiste sur ces mots) le monde par leur simple logique et raison, entachées de pyrrhonisme :
"Nous voilà dans un siècle qui va devenir de jour en jour plus éclairé, de sorte que tous les siècles précédents ne seront que ténèbres en comparaison..." - Pierre Bayle
On voit le passé comme un fardeau, il est sans-cesse critiqué pour répondre à cette simple et pourtant complexe question : Quid est Veritas?
La recherche du renouveau, du progrès, qui passe par la destruction des croyances traditionnelles, donc par une philosophie sans Dieu, stoïque, orgueilleuse, "rationnelle", mais également par de nouvelles croyances en la Science, une religion naturelle, une nouvelle morale, de nouvelles valeurs, couplées à la critique perpétuelle du passé, alors en dépit de la tradition, sont, entre autres, les prémices de l'époque dans laquelle on vit.
Ce sont ces quatre cent soixante-et-onze pages qui nous permettent de mieux comprendre les idées contemporaines dans lesquelles on se noie.
Finis saeculi novam rerum facem aperuit
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