Les poncifs s'accumulent, avec eux les soupirs d'ennui. Pourquoi j'ai commencé et surtout pourquoi j'ai continué ? Il y a forcément quelque chose qui a fonctionné dans cette œuvre pour que j'en vienne à bout. Je ne saisis vraiment pas la petite poussière qui m'a fait continuer, d'autres sauront sans doute la dénicher mieux que moi.
Le souci principal, très vite introduit, c'est le héros, auquel je n'ai pas cru le temps d'une seule ligne. Ils sont nombreux les anciens étudiants qui parcourent la Terre à la demande d'un inconnu assassiné et qui combattent des meurtriers le plus tranquillement du monde ? Plat, vide, le personnage est un scandale d'absurdité, dopé à la stéréotypoïde du type origines troubles-passé qui ressurgit, y a même des cicatrices- amourette à la 007- il boit du thé c'est bien faut quelque chose pour le rendre sympathique- et un boss final, celui qu'on a deviné onze chapitres plus tôt...
Il faut interdire les héros qui ont un passé mystérieux ou une sale mémoire. Vraiment. Et les voyages inutiles sur tous les continents qui donnent l'impression d'avoir affaire à des aventures. Et les trahisons prévisibles, surtout celles qui n'apportent rien au reste. Et les protagonistes qui sauvent la situation pour mieux deusexmachiner l'ensemble.
Je ne peux pas décemment conseiller Le Vol des Cigognes. Je l'ai entamé avec les meilleures intentions du monde et le sentiment de m'être fait avoir reste tenace...
Le Concile de Pierre était un au revoir aux romans de Grangé. Cette fois, c'est un adieu.
Fastidieux et prétentieux, évitable et oubliable
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