J’ai passé des années à entendre parler de ce personnage, presque sûr d’en connaître toutes les aventures. Et pourtant, comme beaucoup sans doute, je n’avais jamais lu l’histoire originale contée par Carlo Collodi en 1883.
Mais alors de quoi parle Pinocchio ?
« Les Aventures de Pinocchio » raconte l’histoire d’une bûche qui un jour, taillée par un menuisier, se mit à crier de terreur. Devant cette curieuse réaction de la pièce de bois, le menuisier décida de la confier à Geppetto. Le vieil homme sculpta la bûchette, lui fit des yeux qui s’ouvrirent, des oreilles qui l’écoutèrent, une bouche qui parla et bien sûr les bras et jambes d’un enfant, ce à quoi il ajouta bien entendu le nez.
Ce petit pantin fait de bois, ravi d’être venu au monde, décida de remercier le vieil homme en étant un bon petit garçon, en allant à l’école et en étudiant assidûment. Enfin tout ça aurait été possible si Pinocchio n’était pas une canaille paresseuse, espiègle et capricieuse.
De fait, le chenapan sait ce qu’il veut et ne veut pas dans la vie :
« Or, entre nous soit dit, je ne me sens pas de dispositions pour le travail ! Je prends beaucoup plus de plaisir à faire la chasse aux papillons ou à grimper sur les arbres pour dénicher les oiseaux. »
Bien que souvent énervé par le caractère naïf du personnage qui n’apprend que peu de ses leçons, j’ai beaucoup apprécié cette œuvre intemporelle. Elle me rappelle sur certains points « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry pour l’innocence de son personnage qui vient sonner l’enfant qui sommeille en chacun de nous.
L’écriture de Collodi est simple d’accès, à l’image de la morale universelle de son histoire qui nous invite à étudier, à faire attention aux personnes que nous rencontrons et à savoir se détacher de ceux qui pourraient nous tirer vers le bas.
Finalement, notre petite buchette vivra de nombreuses péripéties au cours de ce récit. Il ira en prison, deviendra un chien de garde, se transformera en âne et bien d’autres mésaventures qui n’arrivent qu’aux enfants malhonnêtes.
Mais heureusement, devant la candeur de ce personnage capricieux au bon cœur, il n’est pas rare que le lecteur, comme Geppetto, passe l’éponge sur les quelques bêtises de Pinocchio, lui souhaitant d’enfin devenir un vrai petit garçon.
En bref, j’ai détesté cette lecture. Et j’ai le nez qui gratte.
Quel frippon celui-là !
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