Longueur et perplexité

Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce roman; les 150 premières pages posent le cadre de l'histoire mais dans une lenteur extrême. Nous avons accès aux pensées de Sherry Seymour, épouse, mère et professeure d'anglais dont les états d'âme sont, pour la plupart, sans grand intérêt pour l'histoire. Les présages de malheur disséminés ça et là sont plombés par des réflexions superflues et des comportements peu compréhensibles. On perçoit cependant la volonté de l'auteur de nous présenter une femme assez auto-centrée, sur laquelle nous savons tout, qui côtoie des gens dont nous ne savons que ce qu'elle veut en percevoir. Ce point de vue nous emmène à un renversement de situation pour le moins intéressant et, pour ma part, inattendu. Les 100 dernières pages sont les plus agréables à lire, l'intrigue prend vraiment des allures de thriller, mais elles arrivent trop tard et l'effet de surprise est assez faible.