leslecturesdemarion- 08/02/2022

A jamais.

120 petites pages pour faire tenir toute l’horreur des camps de concentration. Des mots jamais assez forts pour exprimer ce qu’elle a ressenti là bas. La mort, partout. Par terre, presque normale, l’odeur qui se sent à des kilomètres. La peur, tout le temps. Quand ils se lèvent, quand ils travaillent, quand ils se couchent. La faim, sans fin. À l’affût du moindre morceau à se mettre sous la dent. Le froid, redouté. Le chaud aussi. La fatigue, mortelle. A notre tour de ne jamais oublier, de transmettre ce qu’on vécu ces personnes, l’enfer de leur jeunesse. Elles ne sont pas éternelles, mais leur passé, leur vécu, eux, sont immortels.