Athos2.0- 27/02/2021

Oscar Wilde dans toute sa splendeur.

En visite chez son ami et peintre Basil Hallward, Lord Henry va faire la connaissance, malgré les réticences du peintre, de Dorian Gray, un jeune dandy qui plaît. Lord Henry est instantanément charmé, et une amitié naîtra entre les deux hommes au grand dam de Basil. C'est à partir d'une plaisanterie de Lord Henry, faisant remarquer à D.Gray que son portrait gardera éternellement sa jeunesse, sa beauté alors que celui-ci aura à souffrir des affres du temps. Dorian Gray répondra: "Ah ! si cela pouvait changer si c'était moi qui toujours devais rester jeune, et si cette peinture pouvait vieillir ! ... Pour cela, pour cela je donnerais tout ! ..." Qu'à cela ne tienne, son voeu sera exaucé mais à quel prix ? Le portrait de Gray portera les stigmates du temps, il aura beau le cacher à la vue de tous, le fardeau des ses vices et des péchés poussés toujours plus loin par le jeune homme, y seront éternellement incrustés. Cela n'arrête pas Dorian, qui s'amuse, lui restant jeune et beau, voyant les ravages du temps sur les visages des autres. Mais, c'est bien moralement que tout peut se jouer. Faire face aux souffrances mentales qu'inflige la vue de ce portrait, cette représentation réelle de ce qu'il est. Car c'est bien là son vrai visage et cette constatation pourrait conduire l'éternel jeune homme au point de non retour... Un récit captivant !!