Au large des Caraïbes, les jumeaux océanologues Dirk et Summer Pitt découvre par hasard une antiquité celte plusieurs fois millénaire, puis carrément un temple tout entier. Mais des vestiges celtes à quelques miles de la République Dominicaine, cela n’a aucun sens… Pendant que les jumeaux cherchent à élucider cette énigme historique, Dirk Pitt sénior se retrouve aux prises avec un consortium nébuleux qui fomente un projet mystérieux en Amérique Centrale. J’avais lu « Atlantide » il y a quelques années et je n’avais pas été emballée par le style de Clive Cusser, ses intrigues invraisemblables et ses personnages sans nuance. Dans le cas d’ « Odyssée », on va dire que la lecture du roman n’est pas désagréable, surtout sa première partie où il est question de sauvetages « héroïques » pendant un ouragan « hors du commun ». Mais c’est d’abord ça le problème avec Clive Cusser, tout est démesuré, dans le meilleur comme le pire : les héros sont beaux, forts, intelligents, courageux, sans défauts et animés d’intentions d’une pureté totale, les méchants sont vils, lâches, et leurs motivations sont ignobles. Les véhicules sont « hors du commun », les ouragans du « jamais vu », les appartements « éblouissants », les collections de livres « uniques au monde », etc… Du superlatif en veux-tu, en voilà ! On a l’impression de regarder un blockbuster, on ne croit à rien mais comme il se passe toujours un truc, on ne décroche pas et on se retrouve au bout du roman sans vraiment l’avoir vu venir. C’est cousu de fil blanc, formaté à mort, on se croit dans un James Bond, et pas un des meilleurs ! D’ailleurs, la grand méchant est surnommé « Le Spectre », ce qui fait décidément très James Bond. Comme son nom l’indique « Odyssée » nous raconte d’un coté l’histoire d’une sorte d’organisation secrète qui, avec l’aide des chinois (=le péril jaune !) prépare un mauvais coup très lucratif et qui s’avèrera aussi meurtrier qu’anti-écologique. De l’autre coté, le roman n’y va pas de main morte et prétend que la Guerre de Troie, l’Illiade et l’Odyssée d’Ulysse ne sont pas des œuvres grecques mais celtes, que Troie n’est pas en Turquie et que qu’Ulysse à voyagé jusque dans les Caraïbes ! Même pris comme une pure fiction, cette thèse complètement farfelue est surréaliste et n’a pas manqué de susciter mon scepticisme, et au-delà une sorte d’hilarité qui n’était surement pas prévue au menu de l’auteur. Je n’ose pas imaginer ce que Clive Cusser à fait découvrir à son héros dans les tomes précédents, mais au détour d’une phrase on comprend qu’il a renfloué le Titanic ! Quand on sait dans quel état est la Titanic aujourd’hui, on croit rêver. En fait, il faut prendre « Odyssée » comme on va au cinéma voir un gros blockbuster un peu bourrin, on ne s’ennuie pas mais on ne croit à rien, on se marre en douce et au bout du compte, on n’en garde aucun souvenir
Pas celle d’Homere...
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