Coïncidence : dans « Meurs mon ange », ma précédente lecture, je découvre L’arbre Toraja et cette tribu si particulière dans son approche de la Mort, ses rites mortuaires et dans ses considérations des défunts, vies et morts entrelacées … Philippe Claudel, lui, doit accepter le décès de son ami Eugène.. pour ce faire, il nous entraîne dans une valse lente peuplée de descriptions poétiques et suaves, au service de souvenirs, de fragments de vie, de réflexions intimes, de craintes et d’espoirs… des constats amers sur la vie, la vieillesse avec ses transformations du corps, la maladie, le deuil… mais aussi cette pulsion de vie sous-jacente ..
Et toujours cette plume magnifique, riche et onctueuse tel un entremets qu’on déguste page après page…, une plume orientée « cinématographie » qui questionne avec sérieux et fait s’esquisser un sourire fugace car on y croise aussi quelques personnages hauts en couleur…Milan Kundera entre autres..
La mort est parlée comme pour être apprivoisée... une belle parenthèse de lecture, vraiment !
Comme pour apprivoiser la mort ..
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pounette
Jolie chronique 👏👏
226 jours
Mirabelle 80
Merci beaucoup Pounette!!
224 jours
Votre commentaire...
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