Après avoir découvert Miller au cours de mon adolescence, puis avoir lu Le Journal d'Anais Nin il y a quelques mois, leur correspondance était bien évidemment la suite logique.
Que dire.
J'aime assez découvrir les auteurs que j'admire dans leur intimité. Même si, comme pour Camus et Casares, cela m'a mise parfois mal à l'aise. On entre dans quelque chose de profondément personnel, de lecteur on devient voyeur, de mots qui n'étaient pas destinés à être partagés.
Ce ne fut pas le cas avec Miller et Anais Nin.
D'une part, parce qu'il partage la même passion, la littérature, la même discipline, l'écriture, et que cela représente une grande part de leurs échanges. Leurs découvertes, leurs angoisses sur le devenir de leurs manuscrits, le travail autour de leurs écrits... C'est passionnant.
Ensuite, parce que le contraste entre la délicatesse Nin et la virilité Miller est fascinante à observer. Même si elle s'estompe quelque peu au fil des années. Leur écriture est gorgée de leur personnalité, et je retrouve tellement la patte Miller dans ses lettres intimes que je me suis souvent interrompue pour remacher une phrase ou deux.
Bref, quand on aime ces deux personnalités hors norme, cette correspondance est évidemment incontournable.
J'adore !
0aime∙0commentaire
Votre commentaire...
Correspondance passionnée
Anaïs Nin, Henry Miller
Romans étrangers
Carnets intimes
Sylvia Plath
Les yeux bleus cheveux noirs
Marguerite Duras
Fragments d'un discours amoureux
Roland Barthes
Lettres a nelson algren - un amour transatlantique (1947-1964)
Simone de Beauvoir
Vivre
Milena Jesenska
Journal de la création
Nancy Huston
Journaux : 1959-1971
Alejandra Pizarnik
Douleur exquise
Sophie Calle
Les poésies d'amour
Rainer Maria Rilke
Je peins la lumière qui vient de tous les corps : lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois
Egon Schiele