Alors que la grand-mère est hantée par un bruit qui lui en fait perdre le sommeil, mère et fils quittent Paris et s’envolent la retrouver à Marrakech. Ce séjour est un voyage mélancolique. On y lit la douce nostalgie des souvenirs d’enfance. La grand-mère fait figure de dernière juive de Marrakech. Elle vieillit et craint la fin d’une époque. Il est question d’héritage séfarade, de mythologie et de saints. Le bruit devient le prétexte d’un double pèlerinage, sur les traces d’un passé familial mais aussi du passé de tout un peuple.
La plume de Ruben Barrouk est belle. Il est particulièrement doué pour les descriptions. Il m’a emportée et émue. Je voyais cette grand-mère s’affairer. J’imaginais ces rues marrakchies, ses parfums, ses senteurs, ses ombres. Ses bruits.
Douce nostalgie 🕎 🇲🇦
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