Pour Amelie Nothomb, j'ai eu des sentiments mitigés selon les ouvrages. Normal après tout, difficile si ce n'est impossible de faire mouche à chaque fois quand on a son rythme de publication.
Le dernier est pour moi une vraie réussite. Loin des contes dont j'ai parfois eu du mal à saisir le sens profond ou des histoires dont je n'ai pas ressenti le relief, celui-ci a fait son œuvre car il est personnel.
L'auteure parle de sa famille et surtout de son père. Et pas n'importe comment, en parlant à la 1ere personne. Quel exercice étrange cela doit être. On apprend par exemple que diplomate de son état il a subi une des plus grandes prises d'otages de l'histoire dont la survie et la négociation ne dépendaient que de sa faculté à entretenir des discussions interminables avec les ravisseurs. Quand on sait que ce père était connu pour son économie de mots...
Depuis la naissance de son père et son enfance marqué par la perte de son géniteur, on retrouve l'humour et le ton décalé d'amelie Nothomb... Ou de son père allez savoir.
Comme toujours ça se vite et bien alors pourquoi s'en priver.
Un bon cru
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