Un roman que l’on ne lâche plus une fois ouvert

Ambre n’a personne dans sa vie à part Philippe. Lui est marié et à deux enfants. Quand elle tente de mettre fin à ses jours, Philippe décide de l’éloigner de lui, en l’envoyant dans un village de montagne, pour l’aider à se reconstruire et pour tenter de sauver son couple. C’est à Arvieux qu’Ambre va poser ses valises pour quelques mois, le temps de la saison hivernale, dans l’établissement hôtelier de Michel et Sylvie. Arvieux, c’est la montagne à l’état pur. Après une arrivée plutôt difficile dans ce lieux débordant de vie, et d’agitation, Ambre, si peu ouverte aux rencontres et échanges, va y faire des rencontres, notamment auprès s de Rosalie la pétillante, Tim, Andréa et Wilson. Ces rencontres vont avoir un impact et un rôle à jouer dans la vie d’Ambre. Ambre cette femme douce, fragile, sur le chemin de la reconstruction après un échec sentimental douloureux. L’amitié de manière générale, est source de soutien, et va permettre ici à Ambre de cheminer, de se réparer. Pas seulement Ambre d’ailleurs, puisqu’elle n’est pas la seule à voir besoin de soutien. L’amitié et les relations aux autres ne sont pas toujours lissent, ni un long fleuve tranquille, parfois les routes sont caillouteuses, sinueuses, comme la vie. Ce roman est riche d’émotion, de vie, de partage et d’entraide. J’ai adoré passer cette saison avec cette équipe tellement réelle, tellement vivante. J’ai aimé observer ces liens se tisser, découvrir qui se cache derrière chacun. J’ai aimé leurs forces et leurs failles. J’ai écouté ce roman raconté par Aaricia Dubois, qui met merveilleusement en lumière les mots de Melissa Da Costa. C’était superbe. Les émotions étaient bien présentes. Je referme cette histoire avec un pincement au cœur, de quitter ces personnages fort attachants avec la joie de les retrouver dans « les douleurs fantômes ». Une immersion totale en hiver, où je me suis imaginée dans un chalet face au crépitement du feu de cheminée. Où j’ai eu envie de déguster un chocolat chaud au piment. L’ambiance du roman a su m’habiter à merveille.