Evergreen13- 24/11/2023

Exquise cruauté

Ces nouvelles écrites par Daphné du Maurier dans ses jeunes années sont précurseures de son œuvre future. Toutes ne sont pas d’un niveau identique (c’est souvent le cas dans un recueil de nouvelles) mais toutes ont en commun la cruauté de l’âme humaine. La poupée, le texte qui donne le nom au livre, n’est pas celle qui m’a le plus touchée mais je reconnais qu’il s’en dégage une atmosphère particulièrement inquiétante, tout comme « la vallée heureuse » à la limite du surnaturel. Finalement, celle qui m’a vraiment plu est la première « Vent d’Est », située sur une île sauvage au large des Scilly où un bateau accoste apportant avec lui un vent de folie.