Eric Le Volubile- 29/12/2019

19/20

Cette nouvelle est de loin la plus forte et la plus angoissante de ce recueil que publia en 1952 Daphné du Maurier. Il émerge de ce récit une force narratrice impressionante et lapidaire. En quelques pages, digne des plus grands, grâce à une rare et vertueuse économie de moyens, elle évoque la redoutable puissance de la nature, celle qui peut se mettre en branle quand l'homme se prend pour un démiurge. Abolissant les fioritures, trop souvent ornementales, l'écrivaine épure pour en conserver la structure mère, laissant notre fertile imagination combler les vides. Des vides effroyables, qui sous la plume de Daphné du Maurier, deviennent apocalyptiques. C'est simple, par sa noirceur et son style, cette nouvelle est un vrai chef-d'œuvre ! Lire la suite sur mon blog : Vistemboirs d'un autodidacte.