Cette nouvelle est de loin la plus forte et la plus angoissante de ce recueil que publia en 1952 Daphné du Maurier. Il émerge de ce récit une force narratrice impressionante et lapidaire. En quelques pages, digne des plus grands, grâce à une rare et vertueuse économie de moyens, elle évoque la redoutable puissance de la nature, celle qui peut se mettre en branle quand l'homme se prend pour un démiurge. Abolissant les fioritures, trop souvent ornementales, l'écrivaine épure pour en conserver la structure mère, laissant notre fertile imagination combler les vides. Des vides effroyables, qui sous la plume de Daphné du Maurier, deviennent apocalyptiques. C'est simple, par sa noirceur et son style, cette nouvelle est un vrai chef-d'œuvre !
Lire la suite sur mon blog : Vistemboirs d'un autodidacte.
19/20
1aime∙0commentaire
Votre commentaire...
Les oiseaux : et autres nouvelles
Daphne Du Maurier
Nouvelles
Nous avons toujours vécu au château
Shirley Jackson
Pique-nique à Hanging Rock
Joan Lindsay
Les mystères d'Udolphe. Tome 1
Ann Radcliffe
Le fantôme et Mrs Muir
R. A. Dick
Le tour d'écrou
Henry James
La Dame en blanc
Wilkie Collins
Femmes & filles
Elizabeth Gaskell
Le miroir. Miss Mary Pask
Edith Wharton
La splendeur des Amberson
Booth Tarkington
Le château des Bois-Noirs
Robert Margerit