Comme chaque année, ils sont cent à s’élancer le 1er mai d’un coin paumé du nord du Maine, cent jeunes hommes de moins de dix-huit ans, pour parcourir la plus grande distance possible, sans jamais s’arrêter, sans marcher à moins de 6,5 kilomètres heure… Un seul arrivera au bout de cette longue marche, tous les autres seront morts, les plus chanceux d’une balle dans la tête après avoir reçu trois avertissements, les autres d’épuisement… Tous sont volontaires, ils ont été sélectionnés puis tirés au sort, tous sont persuadés de gagner.
Stephen King, sous le pseudonyme de Richard Bachman, nous fait vivre cette épopée profondément inhumaine et cruelle dans une Amérique dystopique sous un régime dictatorial militaire par le regard du numéro 47 Ray Garraty. Ray, un p’tit gars du Maine, dont on apprendra que le père a été « escouadé », voudrait tenir au moins jusqu’à Freeport, pour y apercevoir sa mère et sa fiancée qui ont promis de venir au bord de la route… La foule, comme celle des jeux du cirque est là pour voir couler le sang, elle harangue Garraty, le héros local… Les heures passent, les kilomètres défilent, ponctués par les coups de feu, la nuit, le brouillard, le soleil brûlant, la pluie… Les marcheurs marchent, jusqu’à la folie, pour qui, pourquoi, ils n’en n’ont plus aucune idée… Mais l’ont-ils jamais su ?
Du grand Stephen King.
Les marcheurs 🚶🚶♂️🇺🇸
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