La dernière des nouvelles de ce recueil
« Au Zoo avec Bruce » résume parfaitement ce que j’ai ressenti tout au long de ma lecture.
Une impression malsaine de visiter un zoo. Chaque nouvelle est comme une cage où l’on regarde se débattre des créatures qui s’apparentent à des humains.
Cette jeunesse californienne des années 80 que l’on pourrait penser dorée n’est rien d’autre qu’un ramassis de déchets se vautrant dans la fange, noyée dans l’argent, la drogue, le sexe et MTV.
Comme à l’accoutumée avec Bret Easton Ellis c’est trash, violent par moment écœurant et dans ces récits écrits lors de sa période universitaire on sent déjà ce que seront les fondations de American Psycho d’ailleurs certains des personnages font instinctivement penser à Patrick Bateman…
J’ai adoré ce livre que j’ai d’ailleurs lu juste après American Psycho lui donnant très certainement une aura bien plus puissante qu’il ne devrait.
Au Zoo avec Bret.
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