Toujours un plaisir

Après deux tomes très philosophiques et introspectifs, ce cinquième tome renoue avec un style épique. Environ dix mille ans se sont ecoulés depuis Paul et Dame Jessica. Pourtant ils restent au coeur du système de Dune et de ce qui reste de l'Imperium de Leto, le Dieu-Ver. Les regards changent et les avis se précisent sur les autres fictions qui jusque là restaient obscurs et énigmatiques, notamment le Bene Gesserit et le Bene Tleilax. On reste pourtant attaché à cette famille Atréide qui perdure au-delà de tout, au travers de Teg Miles, Odrade, Sheeana et Duncan Idaho. La destruction finale de Dune clot cependant une période conséquente de l'univers d'Herbert ; j'ai hâte de lire l'ultime tome de la saga.