Depuis la mort de son père, tué par sa mère épuisée par les mauvais traitements, Bascoulard erre pas loin de la prison puis de l'hôpital psychiatrique où elle est enfermée. C'est presque la seule femme qu'il a aimée. Ce marginal a quelques rares amis et vit en dehors de la société dans des abris de fortune. Il subsiste avec peu, des oeufs et du lait qu'il partage avec ses chats qui lui servent de couverture la nuit. Il n’a pas de feu ni de toilettes, et d’ailleurs, comme il se lave rarement, il pue. En dehors de sa grande passion le dessin, la cathédrale de Bourges qui le fascine et qu’il dessine sous tous les angles, Bascoulard aime la photographie et la poésie. Il aime créer des vêtements féminins et se travestit volontiers. Mais le dessin est sa seule raison de vivre.
Ce personnage a réellement existé, né e 1913 et assassiné en 1978. C’était une figure berrichonne malgré sa marginalité.
Dans ce premier roman, écrit à la première personne, l’auteur fait transparaître une certaine tête d e e pour ce personnage mais aussi pour tous ceux qui souffrent.
Roman des petites gens, de la différence, du choix de la solitude, c’est une révélation de cette rentrée littéraire.
Un marginal très attachant
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