On voit bien que le narrateur, qui est homme, se déconstruit sur sa vision des femmes et beaucoup de points fondamentaux sont abordés comme les rôles sociaux genrés, les stéréotypes, la domination masculine et le culte de la virilité. Mais cette société soi-disant utopique de femmes reste au final TRÈS essentialiste avec un culte de la maternité et de la fonction de procréation des femmes, toutes ces femmes sont douces, respectueuses, généreuses, ne se disputent jamais… ça en est presque déshumanisant voire malsain. Sans parler du fait que ces femmes, parce qu’il n’y a pas d’hommes, ont oublié ce que sont l’amour et la sexualité (pourquoi pas d’homosexualité ?), ainsi ce roman est aussi très heterocentré.. il ne faut évidemment pas oublier que ça a été écrit en 1915 et que c’était déjà très progressiste pour l’époque, mais de nos jours c’est assez dépassé, malgré beaucoup de réflexions encore très pertinentes et fondamentales.
pas mal mais un peu déçue
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