- se lit d’un coup, mais un peu plus dur que les autres nouvelles de Zweig
- Roland prend part dans un triangle amoureux dont il n’a même pas conscience avec deux êtres tristes et cachant tous deux le même secret d’une façon différente
- on comprend que si le professeur le repousse autant c’est pour se protéger lui même de cet étudiant qu’il aime
- pourtant, Roland confit qu’il n’aimera jamais dans sa vie quelqu’un autant qu’il a aimé son professeur, et on le ressent dans le roman car il est très affecté par son comportement contradictoire, mais ce ne sera jamais un amour comme le souhaiterait le professeur qui préfère donc mettre un terme à leur amitié
- il lui a caché son homosexualité car il était la seule personne dont il n’aurait pas supporté de subir le regard de dégoût que cela inspire aux autres
« A travers ce que Zweig décrit comme la confusion des sentiments, il nous livre un récit où chaque personnage se retrouve en lutte permanente. Une lutte à la frontière de la passion, de la haine, de l’envie, de la colère, de l’admiration, de la compassion... et bientôt de l’amour. Cette lutte permanente entre le ressenti et ce qu’on accepte de montrer. Zweig retranscrit la complexité des rapports humains; une singularité, une histoire et une interprétation.
Un texte puissant, presque assommant. Mais aussi vibrant et surtout ... vivant ! «
7.5/10
2aiment∙0commentaire
Votre commentaire...
La confusion des sentiments
Stefan Zweig
XXe siècle avant 1945
Clair de femme
Romain Gary
Lettre au père
Franz Kafka
Le cheval blanc
Elsa Triolet
Du suicide
Léon Tolstoï
L'insoutenable légèreté de l'être
Milan Kundera
Pour une nuit d'amour
Emile Zola
La mort heureuse
Albert Camus
Le loup des steppes
Hermann Hesse
Le coup de grâce
Marguerite Yourcenar
Lettres à Véra
Vladimir Nabokov