Assia Djebar laisse sa plume s’imprégner de ses souvenirs et nous raconte avec beaucoup de douceur et de pudeur son enfance et son adolescence, ses liens avec sa mère, ses grands-mères, l’impact de son père instituteur sur ses mœurs, son rapport à la littérature, sa découverte du corps féminin, le bourgeonnement du sentiment amoureux… En interrogeant sa mémoire, elle raconte aussi la société ségréguée, les rapports de domination coloniale, les lentes évolutions autour d’elle, et l’Algérie d’une époque.
C’est tout un art que de faire revivre avec tant de souplesse et d’honnêteté les volutes du passé. Surtout après tant d’années à écrire. L’auteure pose un nouveau regard sur ses textes ; ont-ils été influencés de près ou de loin par ces souvenirs qu’elle fait ressurgir, avec leurs joies et leurs peines, avec les événements que, parfois, elle aurait peut-être préféré oublier ?
Un roman plus intimiste ✍🏼 🇩🇿
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