La société juste est celle qui reparti ses biens comme il convient, chacun reçoit ce qui lui ait dû. Gros problème, qu'est-ce qui est dû et pourquoi ? Dans son introduction, Sandel souhaite penser la justice en partant de 3 conceptions de cette dernière : Le bien-être, la liberté et la vertu.
Si les deux premières s'entendent, la vertu pose problème. En effet, dans des sociétés aux croyances et opinions diverses, il est difficile d'en partager la même idée. De même, admettre que l'Etat par le biais de la loi, impose une idée ou une conception de la vertu semble problématique. N'empêche, il retient ces 3 conceptions et se proposent de visiter les différentes conceptions de la justice selon les auteurs. Il note que chez les anciens (Aristote) la questions de la vertu prime alors que chez les modernes (de Kant à Rawls) c'est plutôt la liberté. Afin de raisonner sur ces questions, il s'accompagne de ce qu'il appelle le raisonnement ou l'argumentation morale, processus dialectique passant des jugements que nous portons sur les situations particulières à l'examen des principes auxquels nous tenons.
Le livre est rempli d'exemples, je pense que c'est ce qui facilite la compréhension du lecteur et permis de sortir la philosophie politique de l'aridité que l'on peut trouver dans la métaphysique par exemple.
L'une des meilleures introductions à la philo
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