En se rendant au musée de l'Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l'auteur est pris d'une crise d'angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise.
Sans doute l'art doit-il autant à l'artiste qu'au « regardeur » - mais encore ? Redevenant pour l'occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d'en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu'un ? Et pourquoi des nymphéas, d'abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu'à l'obsession - au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ?
Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l'œuvre, mènera Bmore de l'Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d'élucider son « syndrome de l'Orangerie ». Lequel concerne plus de monde qu'on l'imagine. Lequel dit qu'entre l'œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n'est pas seulement celui de la peinture. J'ai passé un excellent moment. Cet auteur m'a été présentée par ma libraire, le chat qui dort a Beaugency (un peu de pub) et le talent de l'auteur fut renchéri par Kathy (avec qui je partage des permanences biblio Clery )
Pour ceux qui les digressions
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Le syndrome de l'Orangerie
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