Ce que j’aime le plus avec Sophie Astrabie, c’est cette poésie qui transparaît à chaque page, nous donnant envie de retenir toutes les phrases que contiennent son livre. J’avais hâte de retrouver sa plume qui sait si bien sublimer des histoires à première vue ordinaires.
Les chapitres sont courts, la plume si douce qu’il est difficile de lâcher ce roman. Les personnages sont attachants, pour la plupart du moins. Au fur et à mesure que les pages se tournent, on se rend compte que l’histoire légère à laquelle on pensait ne l’est pas autant que ça. Des sujets plus durs sont abordés, mais toujours avec délicatesse. On découvre Claire, sa fragilité, ses doutes. On la suit dans sa quête d’identité et on a envie de l’épauler, de lui tenir la main...
Les mots choisis par Sophie Astrabie sont justes, poignants. Les phrases sont belles. J’ai relevé de nombreuses phrases dont j’aimerais me souvenir, autant que cette histoire à laquelle je ne m’attendais pas au départ. J’ai été surprise au fil des pages, par les personnages, leur destin et la tournure des événements… Je ne voulais pas les quitter. Je me suis attachée à toutes ces femmes.
C’est beau, c’est fort, c’est plein de délicatesse. Bref, c’est Astrabie, tout simplement. Et pour moi, c’est devenue une valeur sure !
« On est ce dont on se souvient. Mais ce dont on ne se souvient pas, il faut alors se l’imaginer. » 🫶🏼
Valeur sûre 🤍
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