Le prix Nobel de littérature 2008 a encore frappé de sa plume. Cette fois-ci, Le Clézio décide d’éclairer « l’avers », et non le revers de la médaille.
L’auteur nomme et raconte les parcours de ceux que la société, et nous-mêmes, refusons de regarder. À travers 8 nouvelles, il donne une identité aux oubliés, les enfants victimes de la guerre, de la pauvreté, du désamour.
Véritable critique de notre société, les personnages sont forcés de s’exiler pour fuir la cruauté de l’humanité.
L’auteur s’affranchît des limites géographiques et associe des récits percutants. Le format très court des nouvelles saisit le lecteur et retranscrit une réalité dure à entendre : il n’existe pas toujours de « suite » pour les protagonistes.
Une chose est sûre, il faut être particulièrement humble, et le cœur solidement accroché, pour regarder la misère et se la prendre de plein fouet. Émouvant.
Émouvant
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