J’aime beaucoup cette écriture orientale qui s’exprime à travers des métaphores. L’héroïne s’exprime dans un long monologue intérieur, l’idée est bien trouvée parce que dans la réalité le mutisme est imposé par cette guerre fratricide qui refuse de dire son nom, il est interdit de l’évoquer aujourd’hui : En Algérie, toute allusion ou évocation de la décennie noire est gravement punie par la loi.
J’ai beaucoup aimé les personnages féminins à la psychologie complexe et réaliste, ainsi que le portrait du principal personnage masculin victime de cette guerre.
L’écriture est très belle, poétique, très différente de celle dans laquelle Kamel Daoud s’exprime lorsqu’il est dans son rôle de journaliste. La tension narrative fonctionne bien, le lecteur est embarqué dans cette histoire, on a envie de connaître la suite jusqu’à la fin. C’est pour moi un livre très réussi, il mérite bien son prix
Un beau récit humaniste et poétique
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