Après avoir voyagé avec Dante dans "Virgile, non", Monique Wittig continue sa remise en cause du langage dominant en transformant Don Quichotte et Sancho Pança en deux femmes errantes, et en choisissant cette fois-ci la forme théâtrale.
La fable est plaisante et émouvante, le combat est douloureux, les moulins à vent sont nombreux.
C'est le combat pour la liberté jusqu'au risque de la folie qui est défendu ici et Wittig réussit à universaliser ainsi une lutte particulière pour l'altérité, un combat qui - semble-t-il - reste d'actualité même en Europe de nos jours.
C'est encore un très beau texte que nous offre ici Wittig, élément d'une œuvre majeure de la fin du XXème siècle.
Les moulins de son coeur
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