Elena Ferrante s’attaque avec ce roman à un sujet ambitieux: celui de l’identité. Dès les premières pages se pose la question de sa construction. Est-elle le fruit de notre « sang », de notre éducation, de notre environnement social ou encore de notre instruction? C’est à cette question que sera confrontée Giovanna, une adolescente napolitaine, qui se cherche.
J’ai trouvé ce livre très agréable à lire.
En revanche, je l’ai refermé avec un petit goût d’inachevé et un sentiment partagé et paradoxal. Le livre m’a, en effet, semblé à la fois trop long et trop court. Trop long car j’ai trouvé le récit répétitif notamment dans le dernier quart. Trop court car les personnages, eux, manquent de relief et de développement. Entre leur première et leur dernière apparition, ils resteront souvent « prisonniers » de leur état initial. On ne peut s’empêcher de penser que le récit aurait gagné en richesse si on leur avait laissé plus de place pour évoluer.
L’âge ingrat
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