« lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais ».
sensible au talent de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création du Malentendu en juin 1944 et durant la nuit du Débarquement, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. ce n'est encore que le prélude d'une grande histoire amoureuse, qui ne prendra son vrai départ qu'en 1948.
beaucoup voient en ce recueil une simple relation épistolaire entre cet écrivain philosophe et cette tragédienne française ; mais il ce révèle être bien plus que cela.
dans ses lettres où il se confie, on découvre un homme qui souffre beaucoup : physiquement de sa maladie, mais également soufrant du syndrome de l’imposteur. on retrouve un auteur peu sûr de son travail et rejetant la gloire qu’il reçoit. il se met nu face à elle et par ces lettres on aperçoit tout l’amour et la confiance que chacun a envers l’autre ; également et surtout un Camus sensible et hésitant, une autre facette de l’auteur très intime et très enrichissante pour comprendre qui est cet homme au-delà de l’image de l’écrivain, nous permettant ainsi de mieux appréhender ses diverses et incroyable œuvres !
« lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais ».
4aiment∙0commentaire
Votre commentaire...
Correspondance : 1944-1959
Albert Camus, Maria Casarès
Art épistolaire, Correspondances, Discours
Lettres à Milena
Franz Kafka
Le cheval blanc
Elsa Triolet
Clair de femme
Romain Gary
Elsa : poème
Louis Aragon
Mon cher petit Lou : lettres à Lou : 28 septembre 1914 - 2 janvier 1915
Guillaume Apollinaire
Lettre à D. : histoire d'un amour
André Gorz
La fin de la jalousie : et autres nouvelles
Marcel Proust
Il y a un seul amour
Santiago H. Amigorena
Le goût de la poésie amoureuse
Carnets d'amour à Juliette Drouet
Victor Hugo