Magnifique

Hannah, Cate et Lissa se sont rencontrées à un âge où l’avenir n’est que promesse, où tout est possible, sans condition. Sans concession. Mais que connaissons-nous réellement des impératifs de la vie, à vingt ans ? Qu’attendons-nous de la vie ? Et dix ans plus tard, qu’en est-il réellement ? Hannah tente désespérément d’avoir un enfant, en vain. Elle est prête à tout pour devenir mère. Son mari ne comprend pas son obstination. Ils sont tous les deux dépassés par les événements. Différemment, mais dépassés quand même. Cate, elle, est mère depuis peu. Elle aussi est dépassée. Dépassée d’avoir cet enfant à élever, qui hurle et réclame sans cesse son attention et son biberon. Où est passée sa vie d’activiste, quand elle était amoureuse d’une femme et, qu’ensemble, elles étaient parties en Amérique défendre leurs idéaux ? Lissa, quant à elle, attend le rôle de sa vie. Sans enfant, sans compagnon. Elle est libre comme l’air. Toutes trois évoluent à leur façon. Elles tentent de maintenir la tête hors de l’eau. De toucher du bout du doigt les rêves qu’elles avaient à vingt ans. Elles ne peuvent s’empêcher de se jalouser, chacune pensant que l’autre a plus, mieux, plus beau, plus fort, plus vrai. Mais peut-on s’épanouir en enviant la vie des autres ? Anna Hope signe un troisième roman universel sur la vie, nos espoirs et nos désillusions. Sur nos envies et les jalousies que cela peut engendrer. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir une réelle proximité avec ces trois jeunes femmes qui, malgré tout, évoluent ensemble. Elles s’aiment et se trahissent. Mais peut-on trahir sans amour ? Elles pardonnent, elles avancent, elles grandissent et s’épaulent. Elles sont sœurs. Coûte que coûte. Un roman envoûtant, au charme fou. Un roman féminin et féministe qui montre que, malgré tout, la vie est pleine d’espoir, de partage et de beauté.