Un roman difficile.
Il est singulier de par sa forme. L’alternance des chapitres entre la cité imaginaire W et les souvenirs d’enfance rend souvent la lecture complexe.
La description de W nous fait rentrer progressivement dans le monde de l’absurde, absurde qui se déploie au fur et à mesure que se révèle le système hiérarchique de cette ville imaginaire, le but des entraînements intensifs, de la sélection des "élites", des châtiments. Très vite l’image de cette ville où tout semblait idyllique en début de lecture se transpose avec l’horreur des camps. L’anéantissement des faibles, l’abrutissement des forts n’ont qu’un seul et même objectif la destruction de l’être humain, sa déshumanisation.
Les souvenirs d’enfance sont là pour faire le lien entre W et la période de la guerre et de l’occupation. Le côté énigmatique s’estompe pour laisser place à une prise de conscience.
C’est un roman étrange, mais au combien nécessaire.
Percutant …
2aiment∙0commentaire
Votre commentaire...
W ou le Souvenir d'enfance
Georges Perec
Romans francophones
Pour un oui ou pour un non : pièce
Nathalie Sarraute
Les bonnes
Jean Genet
Les gommes
Alain Robbe-Grillet
Le parti pris des choses. Poèmes
Francis Ponge
Fin de partie
Samuel Beckett
Tous les matins du monde
Pascal Quignard
Plume. Lointain intérieur
Henri Michaux
Le ravissement de Lol V. Stein
Marguerite Duras
Alcools. Le bestiaire. Vitam impendere amori
Guillaume Apollinaire
Les rêveries du promeneur solitaire
Jean-Jacques Rousseau