Cesare Pavese (1908-1950) a écrit son journal de 1935 à 1950. C'est un livre marqué du début à la fin par l'idée du suicide (qu'il mettra en acte à l'âge de 42 ans), et aussi par les thèmes de l'impuissance et de la misogynie : voilà au moins trois raisons pour laisser tomber cette lecture, mais on va jusqu'au bout car cela s'estompe au fil des pages et c'est aussi un livre de philosophie morale et de réflexion sur la création littéraire écrit par un grand écrivain, poète traducteur et intellectuel ayant vécu sous le fascisme et ayant souffert de ce régime totalitaire.
Il nous confie que ce qui compte pour un artiste est l'expérience intérieure et que donner un sens à sa souffrance est pour l'homme un devoir moral, et il écrit que "la littérature est une défense contre les offenses de la vie."
On n'est pas obligé de partager sa vision pour apprécier ses écrits, mais le lecteur persévérant trouvera de belles pages sur Léopardi, Shakespeare, Proust, les poètes latins, les humanistes et quelques autres.
Le métier de mourir
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