J’ai lu le livre. Je l’ai lu deux fois même, c’est pour dire.
À la suite, juste après l’avoir terminé une première fois quoi. Je sais pas, je fais pas souvent ça, mais là j’avais envie, ou besoin j’en sais rien.
J’ai trouvé que l’histoire était simple. Par contre, c’est vrai, c’est tellement bien écrit, tellement de mots justes, ça permet de se rendre compte à quel point derrière les gens qu’on exclue, derrière des personnes auxquelles on ne fait plus forcément attention - parce qu’elles ont tellement l’air de pas faire partie du même monde (ou parce qu’on veut pas d’eux dans le notre), que.
Que parfois, il semble y a encore plus de vie dans la leur que dans celle qu’on pense remplir. Ça m’a rendu triste, mais du triste positif, tu vois ou pas ? Et surtout, j’ai eu des tortillons dans le bide à cause du fait que bien sûr, bien sûr oui, c’est à l’enfant de décider s’il veut apprendre ou pas. Ça m’a fait penser à mon petit frère quand il avait décidé de soigner les oiseaux ; des fois tu as beau tout essayer parce que tu penses avoir le rôle du sauveur et que ça fait bien pour le karma mental, des fois l’oiseau il veut pas vivre alors il se laisse crever. Et bien là c’est pareil, avec Madame Solange.
Et Jeanne Benameur elle éclate tout tellement avec sa plume, je jure.
Les demeurées
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