Fred.Chinarro- 26/11/2019

Intrigue, effroi et tristesse.

Par le biais de la quatrième de couverture, il est dit que ce fut un des tous premiers romans du grand Alexandre Dumas. Récit narré avec pertinence et rythme, à la première personne, mesurant environ 200 pages et baignant dans une atmosphère gothique. Les protagonistes sont tous très attachants. L’auteur y fait bon nombre de références culturelles propres à cette époque à laquelle ce livre fut écrit (Franz Liszt y fait une apparition en interprétant « L’invitation à la valse » de Weber au piano dans une salle de bal). Nous sommes en plein milieu du XIXe siècle et la jeune Pauline est enfermée dans un caveau. Elle ne s’attendait à aucuns secours jusqu’à ce qu’un dénommé Alfred de Nerval n’apparaisse. Comment a-t-il pu avoir vent de l’endroit où on l’avait enfermée ? Par quelle miséricorde s’est-elle retrouvée en ces lieux ? Et par dessus tout, qui est donc l’auteur de ce mystérieux enfermement ? Juste bouleversant. Je n’ai pu retenir mes larmes sur les dernières pages. Dumas parvient avec une magie propre à lui-même, gorger d’émotions et de sentiments des personnages magnifiquement composés. Selon moi, un incontournable de la littérature du XIXe