C’est suspendus au dessus de la “brume chaude des steppes”, sur le petit balcon de sa grand-mère Charlotte, française qui s’est perdue dans l’immensité de la Russie, que le narrateur et sa sœur voient la magie opérer: l’Atlantide , la France de son aïeule, surgit avec force, tout autant que l’appel lointain de la koukouchka ou le banquet en l’honneur du tsar et ses “bartavelles et ortolans truffés rôtis “. Ces récits bercent leur enfance russe et nourrissent chez le narrateur, de manière souterraine, l’amour d’une nation rêvée et idéalisée , d’une langue qui devient celle de l’étonnement. Un beau roman, dont l’architecture, parfois chaotique, suit joliment les méandres confus de la mémoire.
Le balcon de Saranza
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