J’ai découvert Andreï Makine avec son œuvre « l’ami arménien », qui est résolument plus facile à lire. Le rythme est soutenu, et l’écriture très imagée et littéraire peut déconcentrer l’esprit si l’on préfère une littérature plus incisive. Cependant, cette écriture est indispensable pour que l’on puisse dérouler dans notre tête le plus fidèlement possible, le monde franco-russe raconté par Charlotte. De la même façon, toutes ses descriptions littéraire sont importante pour saisir la personnalité et l’identité complexe de cette sacrée Charlotte façonnée par cette expérience de la vie française et par le monde russe durant et d’après-guerre. En effet, il faut s’accrocher, durant des dizaines et des dizaines de pages, avant que le récit s’allège et décolle et se rapproche d’une époque se rapprochant de notre présent. C’est un passage obligé, et qui nous apprend beaucoup sur la culture et la réalité de la vie soviétique de l’époque. Évidemment, c’est une très belle œuvre littéraire classique, qui dépeint avec minutie la vie de cette si aimée et si inspirante Charlotte, que l’on devine largement inspirée de la grand-mère de l’auteur.
La complexité d’une vie franco-russe
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